lundi 8 novembre 2010

Sol Triste d’Hiver…

˜šSol Triste d’Hiver

    
Souffles…Souffles ô beau Prince du Vent !
Viens comme par ces temps perdus et jadis
Parer la Terre de ce manteau lisse
Immaculé des plus beaux enchantements.
 
Où sont donc tes majestueux flocons pèlerins
Venant virevolter au ras du sol
Pour y déposer baisers givrés et fols ?
Ces baisers… Qui rendent l’Hiver mutin.
 
Souffles…Souffles ô beau Prince du Vent !
Viens comme par ces temps perdus et jadis
Parer la Terre de farandoles d’enfants
Aux frimousses frissonnant de rires complices.
 
Où sont donc les murmures de tes conteurs,
Tes ménestrels pirouettant et joyeux
Qui tressent de fines éclisses de Bonheur ?
L’Hiver serait-il devenu un vieux grincheux ?
 
Nivôse, où est-tu donc bien caché ?
Les Saisons sont maintenant en exil.
Tout n’est que gris, pluie et traître grésil.
Sols en désaccord… Nature Brisée…
 
Nivôse, où est-tu donc bien caché ?
La Magie de l’Hiver a quasi disparu…
La neige n’impose plus de trêve impromptue.
Sols en désaccord… Nations déshumanisées…
 
Çà et là, le sol est sans cesse souillé,
Çà et là, le sang, la guerre, la mort et le vice.
La Vie est sacrifiée sur l’Autel du Caprice.
Sol triste d’Hiver… Avenir dépouillé…
Hélégia (12/12/2007)

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