šArabesques d'Ostara.›
Illustration : http://www.amybrownart.com
En un ultime et disgracieux pas de danse,
L’Hiver bien maladroit tire sa révérence,
Tisse au petit matin ses dernières dédicaces :
Fines tulles de givre qui un brin nous agacent.
Dans les sentes le retour d'un doux sortilège,
Le saut de biche et l'arabesque d'un florilège
Annonçant l'éclosion de nouvelles étoiles
Nimbées des effluves d'Ostara qui se dévoile.
En quelques savantes cabrioles et pirouettes,
Le printemps fièrement vient conter fleurette
A la plus belle et somptueuse des ballerines,
Celle qui d'un rond de jambe se fait divine.
A chaque piqué tourné la divine réveille
Du bout de ses chaussons moult merveilles.
Çà et là d'un pas de deux avec le printemps
La Terre libère pétales et chatons éclatants.
Une fière et impétueuse menée qui dessine
La course effrénée de la sève et des racines,
L'échappé battu d'un entrelacs miraculeux
Qui porte l'embryon d'un espoir bienheureux.
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Hélégia (20/03/2012)
Bonsoir Hélégia ,
RépondreSupprimerTes Lettres fines & Ciselés
Dans les Pas d'Ostara ,
Eclaire l'Une en Beautée ,
Dame Divine en ses Bois.
~
Dans sa Ronde Eternelle ,
En deux Temps , Quatre Eclats ,
Faunes et Flore à la Belle ,
Rêvent et Songent d'Autrefois.
~
Bien Avant les Frontières ,
La Lumière avait Droits.
L'Ancien Peuple Ephémère ,
Essaimait l'Autre Voie.
~
Ses Racines pour l'Alliance ,
Résonances d'Origine ,
Guidaient au Fil des Sens ,
Connaissances de l'Infime.
~
NéO~
~
Becs en Lisière ;)