lundi 8 novembre 2010

Spleen d’une Unseelie

˜šSpleen d’une Unseelie

Les Saisons passent et trépassent,
Sous ma plume sombre d’Unseelie,
L’encre orageuse de la mélancolie :
Ratures dont mon cœur se lasse.

Tel le cri d’une infâme Banshee,
Ma plume s’insurge et crisse,
Traçant les courbes lourdes et lisses
D’une abrupte souffrance indéfinie.

Bourdon inébranlable d’une tristesse,
Qui clapote sa funeste ritournelle,
Sur le parchemin d’une fée sans ailes
Ayant perdu le chemin de l’allégresse.

La Cour des Seelies me manque.
Ma plume recherche et effeuille
Des arabesques douces et sans écueils,
Des écrits sans ombres et bourrasques.

Fasse que l’équinoxe d’automne,
Avec ses couleurs dorées et chantantes
M’aide à quitter ce chemin monotone
Pour la Cour des saisons chatoyantes.
 
Hélégia (13/09/2010)

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