lundi 8 novembre 2010

Heaumes d’Imbolc

 ˜š Heaumes d’Imbolc  
 
Dans la brise ténue tourbillonnent
Allégrement des flocons pèlerins.
Freux cavalier l’hiver bouillonne
D’un lourd et indicible chagrin…

Autour de sa forteresse givrée
Quelques arbres alertes triés
Pour leur force vaillante veillent :
Une silencieuse rébellion s’éveille.
 
Au lointain des sabots grondent,
L’équinoxe chevaleresque approche !
Prisonnière de l’hivernale rotonde
Une étincelle de vie s’accroche.
 
L’Hiver lutte pour garder sa belle,
Il voudrait son amour éternel,
Mais le cœur transie de la Déesse
Brûle pour une autre promesse.
 
L’âme de la Dame se courrouce,
Peu à peu sa flamme se réanime.
Sur sa frêle et blême frimousse
Se dissipent les stigmates des abîmes.
 
Des joutes s'engagent pour l’honneur,
Cavalcades et champs de leurres.
Heaumes félons défient et sans lice !
Les galants mettent l’hiver au supplice.
 
Bientôt émoussés l’hiver et ses manants
Seront vaincus, chassés et bannis,
Laissant s’épanouir  le fief de la Vie :
Victoire de la Déesse et du printemps…
 Hélégia (05/02/2009) 

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