C’est une bien langoureuse mélodie,
Que d’entendre battre le cœur
De notre terre encore assoupie,
Se libérant de son hivernal torpeur.
Ca et là galope la sève fébrile
Dans les veinures des frondaisons,
Qui s’enflamment de moult bourgeons
Et chatoyants pétales graciles.
Dans les ramées s’arbore fiévreux
Le ramage insolant et chaleureux
D’un frêle moineau troubadour,
Poète et Porte-parole de l’Amour.
Une douce rumeur tel un brasier
Semble parcourir les sentiers forestiers :
Il est une force masculine de retour
Pour qui la Déesse frissonne d’amour…
A l’orée de la clairière ensoleillée,
Un cerf, aux ramures élégantes,
Et à la robe rousse et flamboyante,
Apparaît tel un Roi couronné.
Nul doute face à cette suave vision…
En sa présence la Déesse, au cœur enflammé,
Semble se consumer d’ivresse et de passion :
Il est Dieu de Vie, l’Etincelle du Feu Sacré…
gros bisous!
RépondreSupprimerJe pense fort à toi.
RépondreSupprimerJe t'embrasse
Bisous
Céline